Par Pierre-Yves Henry Le 02 février 2024 à 12h46, modifié le 02 février 2024 à 12h46 Interrogé ce vendredi sur les tenants et aboutissants du mercato hivernal du Stade Brestois, Grégory Lorenzi a aussi été lancé sur son avenir, lui dont la cote ne cesse de monter. Directeur sportif du club finistérien depuis 2016, Lorenzi, qui vient de fêter ses 40 ans, répond que « cela fait toujours plaisir quand on est sollicité. Mais je suis au service d’un club et ce qu’il faut regarder, c’est le travail effectué avec le président (Denis Le Saint). Là où on en était quand on est arrivés, et là où on est aujourd’hui. Je me suis donné dix ans pour voir où on pouvait aller, où on pouvait mener le Stade Brestois, et on n’y est pas encore à ces dix ans. À titre personnel, je n’ai pas d’envie prioritaire de vouloir partir. Peut-être qu’un jour, j’aurai l’ambition de rejoindre un club supérieur avec plus de moyens et voir ce que je peux faire, je n’en sais rien. Mais je ne me projette pas là-dessus, je suis bien dans mon environnement ». Directeur sportif depuis presque huit ans, joueur brestois de 2008 à 2013 puis lors de la saison 2015-2016, Grégory Lorenzi a prouvé qu’il savait construire des équipes cohérentes avec peu de moyens, comme il l’a encore démontré lors du dernier mercato estival. Depuis que le Stade Brestois est monté en Ligue 1, en 2019, il a d’ailleurs été sondé par Saint-Etienne, Lyon et Nice, entre autres. « Je prends toujours autant de plaisir à Brest, poursuit-il. J’ai encore des projets avec le club. Je ne me pose pas de question, j’ai envie de continuer l’aventure au Stade Brestois. Dans tous les métiers, on a besoin de se challenger et le projet du nouveau stade (espéré en 2027) donne envie. Quand j’ai commencé, on n’avait pas de centre d’entraînement, pas de terrain d’entraînement et seulement neuf joueurs sous contrat. Il y a beaucoup de choses à faire, au-delà des résultats ».