Posté le 3 février
Télécharger | Reposter | Largeur fixe

Etienne Moatti
mis à jour le 3 février 2024 à 00h15



Démarré en septembre avec le lancement d'un appel d'offres formel, le processus de vente des droits de la Ligue 1 n'est pas encore achevé. Le 17 octobre, la consultation de la LFP a été déclarée infructueuse faute de réponses du marché.

Une négociation de gré à gré avec les diffuseurs potentiellement intéressés a démarré dans la foulée, avec un premier résultat concret : une offre de DAZN, l'entreprise britannique régulièrement surnommée « Netflix du sport », qui a proposé, selon nos informations, le 15 novembre, autour de 500 millions d'euros annuels pour tous les droits de la L1 lors des cinq prochaines saisons.


Elle a été immédiatement rejetée par la LFP, qui espère environ 700 millions d'euros pour les droits nationaux du Championnat de France et un total proche de 900 millions d'euros en ajoutant la vente à l'international.

À l'équilibre, beIN veut rester dans les clous
Dans les discussions menées ensuite avec la Ligue, DAZN a ouvert la porte à une offre alternative : le même montant de 500 millions d'euros, mais pour moins de matches. Le nouvel acteur pourrait se contenter de huit rencontres sur neuf, six en exclusivité et deux en co-diffusion avec une autre antenne. Ce qui ne satisfait toujours pas la LFP, qui a formulé une contre-proposition : donner 8 rencontres à DAZN sur ce schéma, mais pour un montant un peu revu à la hausse afin de pouvoir atteindre ses objectifs. Depuis, c'est le calme plat. Mais le diffuseur britannique assure toujours « être motivé et intéressé par la Ligue 1 », enchaînant : « Il s'agit d'un Championnat avec un fort potentiel, surtout s'il dispose d'un très bon partenaire. » Cet attentisme (ou cette négociation pied à pied) a poussé la Ligue à se rapprocher de beIN Sports, comme l'a révélé L'équipe.

Au départ très réticent à miser sur la L1 en France, le diffuseur franco-qatarien entendait se contenter des droits internationaux et de la Ligue 2. Son contrat de distribution avec Canal + (250 millions d'euros annuels) lui a permis de revenir à peu près à l'équilibre et il ne souhaite pas vraiment sortir des clous.

Mais il est disposé à faire un effort et paraît prêt à prendre quelques matches de L1. Entre Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG et de beIN Media Group, et Vincent Labrune, son homologue de la LFP, les contacts sont permanents. Comme entre Labrune et Yousef al-Obaidly, le directeur général de beIN. Un soutien de poids pour la LFP.

x
Éditer le texte

Merci d'entrer le mot de passe que vous avez indiqué à la création du texte.

x
Télécharger le texte

Merci de choisir le format du fichier à télécharger.