Brest-Marseille (1-0) : les supporters ultras étaient sous haute surveillance
Le 18 février 2024 à 20h15, modifié le 18 février 2024 à 23h06
Quel sacré match que celui disputé à domicile par le Stade Brestois face à l’OM, ce dimanche ! Bien que privés de leurs supporters ultras pour la deuxième fois, les Ti-Zefs ont décroché la victoire 1 à 0.


Un solide cordon de CRS fait face aux clients du Penalty. (Photo Le Télégramme/Stéphane Jézéquel)
Quelle soirée, quel match ! Le Stade Brestois affrontait l’Olympique de Marseille, ce dimanche 18 février 2024, au stade Francis-Le Blé. Une rencontre à enjeu, sans les supporters ultras pour le deuxième match à domicile à suivre. On se souvient du spectacle pyrotechnique qu’avaient offert les privés de tribune le 5 février 2024.

Arrivée de la CRS de Tours déployée à proximité du Penalty.
Arrivée de la CRS de Tours déployée à proximité du Penalty. (Photo Le Télégramme/Stéphane Jézéquel)
Pour tenter d’éviter le même type de démonstration, les policiers brestois ont reçu le concours de la CRS de Tours, arrivée de Nantes depuis le match de la veille. Ce renfort de 70 policiers spécialisés n’a pas vraiment été du goût des ultras, qui n’ont pas hésité à le faire savoir et à craquer un premier fumigène dès leur installation. En venant garer leurs cinq fourgons devant Le Penalty, les policiers antiémeutes ont quelque peu crispé les supporters massés devant le bar. Finalement, les fourgons ont quitté l’endroit, laissant un cordon compact de policiers à proximité du Penalty. Chaude ambiance avant le début du match à Le Blé !


Un premier fumigène craqué devant les policiers.
Un premier fumigène craqué devant les policiers. (Photo Le Télégramme/Stéphane Jézéquel)
Les Brestois, réduits à dix à l’heure de jeu, se sont montrés supérieurs aux Marseillais, et sont allés chercher une victoire méritée en toute fin de match, grâce à un but de Pierre Lees-Melou à la 88e minute.

Et c’est dans cette ambiance survoltée que la rencontre s’est achevée, sans que les ultras ne puissent savourer le plaisir de chanter l’extraordinaire « Mais ils sont où les Marseillais ? » de fin de match…