Posté le 23 février
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Pourquoi le Stade Brestois va racheter le site de Pen Helen à la Ville pour 375 000 euros

Par Pierre-Yves Henry

Le 23 février 2024 à 07h05
Le Stade Brestois va racheter à la Ville de Brest le site de Pen Helen, qu’occupe déjà exclusivement son centre de formation, où il est trop à l’étroit.


Lors du conseil municipal en date du 6 février, a été évoqué le rachat par le Stade Brestois à la Ville du site de Pen Helen, pour un montant de 375 000 euros. Un prix fixé par les Domaines de France. Situé proche du stade Francis-Le Blé, l’endroit accueillait les professionnels jusqu’à la livraison du centre d’entraînement de Kerlaurent, en 2016.

Depuis, les acteurs du centre de formation y ont pris leurs marques. S’y trouvent deux terrains (un synthétique et un en herbe), quelques places de parking, des vestiaires et deux préfabriqués. Un espace inextensible puisque des résidences jouxtent le lieu.

« Le SB29 s’est décidé à remettre le centre de formation à la hauteur des exigences du haut niveau, s’exprime Patrick Appéré, adjoint aux Sports à la mairie. Comme ils voulaient investir beaucoup pour cela, il fallait qu’ils deviennent propriétaires des lieux. La vente devrait être effective avant l’été, mais les travaux - entièrement à la charge du club - peuvent commencer, la chose ayant été votée au Conseil municipal ».

« Cela arrive qu’il y ait deux, voire trois groupes sur un même terrain, à Pen Helen. C’est très contraignant pour travailler, on est freiné dans la conception de nos séances ».
La pression de la Fédé
DG du Stade Brestois, Pascal Robert explique que « cela concerne le développement du club. L’objectif est de répondre aux demandes d’utilisation de l’ensemble des licenciés, car il y a un manque important de terrains. On a aussi besoin de se mettre aux normes au niveau des obligations des centres de formation ».

Le Stade Brestois fait partie des 34 centres de formation agréés en France. Classé 2A, il a récemment été rétrogradé en 2C, d’après nos informations. Le Stade Brestois retrouvera son classement s’il engage les réfections attendues. Il perdra son agrément s’il ne le fait pas pour l’été 2025. « Les services de la Fédération attendent qu’on respecte nos engagements », assure encore Pascal Robert. Aujourd’hui, le terrain en herbe est « utilisable 20 % de l’année, uniquement en période estivale, détaille Nicolas Mariller, directeur du centre de formation brestois. Donc le terrain synthétique sert à toutes les équipes du club, des U9 jusqu’à la réserve. C’est une logistique et parfois, nous délocalisons à Menez-Paul ou Kerlaurent, avec le transport de matériel qui va avec. Donc, cela arrive qu’il y ait deux, voire trois groupes sur un même terrain, à Pen Helen. C’est très contraignant pour travailler, on est freiné dans la conception de nos séances ».

« Quand je suis arrivé il y a 30 ans, les vestiaires étaient déjà ceux-là, rembobine Pascal Robert. Mais la priorité sera de transformer le terrain herbe en terrain synthétique, qui sera en mesure d’accueillir des compétitions. On rasera ensuite les vestiaires pour en refaire. Le budget global des travaux n’est pas encore fixé, il y a une volonté d’aller vite ». « On est enchanté par cette nouvelle car nous allons pouvoir enfin travailler comme les autres centres de formation, avec de l’espace », se réjouit Nicolas Mariller. Si le Stade Brestois tient à rester à Pen Helen, c’est parce qu’il fait face au centre de l’Armoricaine. De l’autre côté de la rue, y ont été construits en 2016 la partie administrative du SB29, ainsi que le cœur de vie (dortoirs, réfectoire…) du centre de formation.

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