Posté le 25 mai
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Société commerciale de la LFP : un accord sur la répartition a été trouvé
INFO L'ÉQUIPE. Le collège de L1 s'est entendu sur la répartition du montant (1,5 milliard d'euros) apporté par le fonds CVC. Le PSG va toucher la plus grosse part (200 millions d'euros), mais a fait des efforts.

Étienne Moatti et Arnaud Hermant
24 mars 2022 à 17h09

Les discussions s'annonçaient compliquées, mais elles se sont finalement bien passées. Jeudi, le collège de Ligue 1 a trouvé un accord sur la répartition de la somme (1,5 milliard d'euros) apportée par le fonds d'investissement luxembourgeois CVC pour détenir 13 % de la société commerciale prochainement lancée par la LFP. Ce qui devrait permettre à l'opération - qui a des allures d'aubaine pour le football français - de se réaliser.

Dans le détail, avant d'entamer la répartition, il a été décidé de garder 100 millions d'euros pour un fonds de réserve, 100 autres millions d'euros pour les frais et le fonctionnement de la future structure. Et aussi 170 millions d'euros pour rembourser immédiatement le PGE (prêt garanti par l'État) contracté par la LFP. Il restait donc 1,130 milliard à partager. Trois groupes de clubs ont été définis.


Le PSG, seul dans le groupe 1 ; l'OM, l'OL, Nice, Lille, Rennes et Monaco dans le groupe 2 ; et tous les autres dans le groupe 3. Le 1 (PSG) va toucher 200 millions (17 % du global). Il y aura 80 millions d'euros pour chacun des clubs du groupe 2, à l'exception de l'OM et de l'OL qui auront 90 millions chacun en raison de leur poids supérieur. Et les autres clubs (groupe 3) auront 33 millions d'euros chacun. Même si l'accord peut paraître favorable au PSG, c'est le club parisien qui a fait le plus d'efforts, car il revendiquait au départ 30 % du total.

Dans le même temps, il a été décidé qu'à partir de 2024, les droits télévisés seraient répartis différemment. Le système reste le même jusqu'à 700 millions de revenus annuels (la LFP touche aujourd'hui 663 millions d'euros par an). Mais au-delà, on enlève la part fixe et on conserve uniquement le critère de classement et de notoriété, ce qui profite aux « gros » clubs. Au-delà du milliard annuel (si le prochain appel d'offres est un succès), on revient au système initial.

Enfin, pour les droits internationaux (qui rapportent aujourd'hui 73 millions d'euros annuels, où la marge de progression est la plus grande), la répartition se fera au prorata des points UEFA de chaque club. Ce qui sera incitatif pour tenter de performer en coupe d'Europe, même en Ligue Europa ou en Ligue Europa Conférence.

Dernier point : le digital, où les clubs toucheront les recettes qu'ils génèrent individuellement. Tandis que la FFF percevra une prime de 20 millions d'euros donnée par CVC qui viendra s'ajouter aux recettes classiques qu'elle reçoit de la Ligue (2,5 % des revenus commerciaux).

Préparé par la LFP et ses conseils, l'accord a été plus simple que prévu. Il s'agit d'une vraie réussite, que ce soit sur le montant récolté auprès de CVC (1,5 milliard) au vu de la situation dans laquelle se trouve le football professionnel français (endettement et droits télé en berne), que sur le partage du magot. Président du collège de L1, Jean-Pierre Caillot (Reims) est ravi. « La Ligue a présenté une clé de répartition qui n'a pas engendré beaucoup de tiraillements, se félicite-t-il. Tout le monde a regardé au-delà de son cas personnel. Chacun a fait les efforts qu'il devait faire. »

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