--- NOëL BLANC --- Noël. C'est une période heureuse ou on voit des miracles se réaliser pour beaucoup de gens mais je n'y crois pas du tout. Tel sont les pensées qui sont présentent dans ma tête. Je pensais passé une bonne fin d'année avec un bon réveillon mais le destin en a décider autrement.Par un beau jour de Juillet, j'ai essayer d'avouer mon amour à une de mes camarades de classe, mais je me suis évanoui à cause d'une violente douleur à la poitrine. A mon réveil, je me suis retrouvé dans une pièce que je ne connaissais pas. Le plafond étais blanc, un «Bip» retentais à intervalle régulier, et je me sentais tout patatras. En tournant la tête, je vis une multitude de machine non loin de mon lit à barreaux, ainsi qu'une personne en blouse blanche gribouillant sur un calepin. En voyant cette homme, je compris que je me trouvais dans un hôpital. -Ah tu est réveillé ? Comment tu te sens? Demanda l'homme. -Comment quelqu'un qui se réveil dans un lieu qu'il ne connais pas. -Ahaha tu as un sacré sens de l'humour dit donc. Enfin c'est une bonne chance que tu sois parmi nous. Sans rien dire de plus, il quitta la pièce et sentant la fatigue me gagner, je me rendormis -Vous en êtes sûr Docteur ? -Oui Madame. Je suis vraiment désolé. Mais quel boucan. J'entrouvris les yeux pour voir qui faisait tous se tapage et vis alors ma mère avec les larmes aux yeux.Je ne comprenais pas pourquoi et je m'en moquais. L'envi irrésistible de dormir me rattrapais. Quand je rouvris les yeux, ma mère étais assise sur une chaise non loin du lit. -Mon chéri, tu est réveillé ? Comment tu te sens ? Tu as mal quelque part ? -Sa va maman. Pourquoi tu est aussi inquiète ? Et qu'est ce qui m'est arrivé au juste ? Elle s'effondra à nouveaux en larmes me serrant dans ses bras. -Arrête tu me fais mal. Et tu peux m'expliquer se qu'il se passe ? Elle continua de pleurer en ignorant ma question. Je ne pris pas le risque de redemander, et la laissa me serrer dans ses bras. Plusieurs jours passèrent ainsi, se ressemblant tous. Mes amis me rendais visite, mes parent, l'infirmière, et ainsi de suite. On m'avais diagnostiquer une Cardiomyopathie, une maladie du cœur assez grave. Cependant, un jour de Novembre, une nouvelle des plus déplaisante me frappa de plein fouet. Le docteur vint me délivrer une mauvaise nouvelle : -Écoute mon garçon, cela ne vas sûrement pas te faire plaisir, mais malheureusement, ta maladie ne peux être guéri. Désolé de te le dire comme sa. Tu sera également transféré au 23eme étage. Il y a là-bas des personnes spécialisé pour les patients comme toi. Tu y sera mieux encadré que dans un service normal. Tiens voici un cahier sur lequel est écris tous se que tu peux et ne peux pas faire. Tu sera transférer d'ici demain donc rassemble bien tes affaires. Il sortis alors de la pièce, me laissant en pleine confusion. Le 23eme étage avais une mauvaise réputation car c'est celui des gens aux maladie les plus grave et généralement fatal. Me dire sa en disais long, je suis un mort en sursis. Les infirmiers vinrent me chercher le lendemain, et m'emmenèrent dans ma nouvelle chambre. Elle ressemblait fortement à l'ancienne, mais en plus grande. Il y avait une bibliothèque pleine de livres de toutes sortes, ainsi qu'une salle de bain avec baignoire. Après m'avoir installé, les infirmier partirent et une autre personne entra dans la pièce. C’était un homme d'une trentaine d'année, au visage rond, des yeux vert, des cheveux noir mal coiffé et d'une humeur joyeuse. -Bonjour à toi mon garçon. Comment vas-tu ? Je suis Roger, le médecin chef de cette étage. Si tu as besoin de quoi que se soit, hésite pas à me demander. Si tu veux je peux te faire visiter. Je lui parla d'un ton sec et tranchant : -Non merci je vais me débrouiller. En voyant ses yeux écarquillé, je compris que je l'avais froissé mais peu m'importais. On venais de m'annoncer que j'étais un mort-vivant. Il me cassais les oreilles avec sa bonne humeur. Après le transfert, mes parent venais me voir tous les trois jours. Puis cela passa à un fois par semaine, puis une fois toutes les deux semaines puis une fois par mois, puis plus rien. Décembre arriva finalement, me rendant encore plus seul. Afin de ne pas trop ressentir la solitude, je passais mes journées à lire des livres. Mais au bout d'un moment, j'en eu marre et décida de me balader à travers l'étage. Il étais très vaste et vraiment bien équipé. On y trouvais une salle à manger où plusieurs patients se réunissais, une salle informatique, une salle audiovisuel, une bibliothèque, une salle de repos et une salle de rééducation. Toutes ces pièce ne m’intéressais pas plus que sa, et de toute façon je ne pouvais pas faire grand chose avec mon cœur malade. Après avoir airer pendant un temps que je ne connu jamais, j'entendis une musique venir d'une pièce au fond d'un couloir. La mélodie étais douce et me semblais familière. Curieux, je me dirigea vers la pièce en question. Je passa timidement la tête par l’entrebâillement de la porte et c'est la que je la vis. Une jeune fille se tenait assise sur son lit, la couverture tiré sur ses jambes. Je ne lui donnais pas plus de 16 ans. Elle regardais par la fenêtre,ses long cheveux blond tombant sur son dos. Ses yeux bleu semblais être dans le vide. Elle avais une expression mélancolique sur son visage. Ses bras étais croisé sur ses jambes, faisant ressortir sa peau de pêche. Une légère brise soufflait dans la pièce et faisait voleter ses cheveux. Elle ne sembla pas remarquer ma présence, mais je resta quand même là, à la regarder. C'est un bruit de pas venant de derrière qui me sortis de ma rêverie. Je fit alors demi-tour et reparti vers ma chambre. Les jours qui suivirent, je décida enfin de sortir de ma chambre. Tout en déambulant au hasard dans les couloir, je me retrouvais tout le temps devant la chambre de la jeune fille. Mais cependant elle étais fermé. Je repartais alors dans une autre direction, laissant mes pas me guider. Étrangement, lorsque je marchais, je ressentais de la joie. A cause de mon cœur, j'avais peur de faire des activités physique, mais finalement, cela me faisais du bien. C'est comme sa que tous les jours, je faisais le même trajet. Étrangement, je me sentais de mieux en mieux. Comme si ma maladie n'avais jamais existé, bien que mon essoufflement prématuré me rappelais la dur réalité. La semaine suivante, lors de mon trajet quotidien, je me décida d'explorer un endroit de l'étage que je ne connaissais pas. Je me dirigea donc vers la partie ouest, où il n'y avait rien, à part une salle avec une baie vitrée prenant tout un pan de mur. En arrivant là-bas, je vis une personne dans un fauteuil devant la fenêtre. Il y avais un beau soleil en cette journée de décembre. Le soleil illuminais la personne en faisant ressortir la couleur clair de ses cheveux. Je m'approcha un peu et sa tête tourna dans ma direction. Je distingua alors ses yeux bleu perdu dans le vide et son expression mélancolique. Je la reconnu immédiatement mais elle sembla se désintéresse bien vite de moi. Je me rapprocha encore et resta debout non loin de la jeune fille. Un silence pesant se fit ressentir. Je me sentais bête de rester comme sa. Quand soudain, la jeune fille parla : -Pourquoi le soleil brille-t-il autant ? Entendre une voix aussi douce, clair mais également d'une grande tristesse me retourna l'estomac. Après un petit temps de réflexion je répondis : -Il illumine la vie des gens, les rendant heureux. Je ne sais pas pourquoi je lui est dis sa, mais en voyant ses yeux s’illuminé, je compris que mes mots l'avais profondément touché. En bien ou en mal, je ne pourrais pas le dire. Le silence réapparu de nouveau. Il fut briser très peu de temps après car un infirmier apparu et se dirigea vers la jeune fille -Il est temps d'y aller ma petite Lily. Alors qu'ils partirent, Lily m'adressa un regard puis disparu de mon champ de vision. Je resta la encore un long moment. Impossible de me remettre des émotions que je ressentais. Mon cœur commença à battre un peu plus fort que d'habitude mais il se calma après que j’eus inspiré profondément. Le lendemain, ma balade m'amena de nouveau à cette salle. Et elle étais encore là, dans son fauteuil Cette fois-ci, je me décida à engager la conversation : -Bonjour Elle tourna la tête et en me voyant, elle répondis : -Bonjour -Il fait encore beau aujourd'hui. -Oui Un petit temps de silence puis je relança : -Je peux te poser une question ? -Oui -Tu t'appelle bien Lily ? -En effet -Sa fait longtemps que tu est ici ? Ah euh mince désolé. Je voulais pas dire sa........... -Je ne sais plus depuis quand je suis là. Et toi ? Sa réponse me laissa sans voix. Après quelques secondes, je lui répondis : -Euh......Je ne sais pas non plus. Et le silence retomba. Comme hier, l'infirmier vint la chercher. Le lendemain, la même chose se produisis. Cette routine se prolongea pendant une semaine et demi. J'appris plein de chose sur Lily, comme son son plat favori qui étais l'omelette, sa couleur préférer le violet ainsi que sa passion pour le chant. Je n’eus cependant pas le courage de lui demander pourquoi elle étais dans un fauteuil, et je n'oserai probablement jamais. En peu de temps, nous avons pris l'habitude de prendre nos repas ensemble et de passer nos journée devant cette fenêtre à observer le ciel. Il y avais encore des temps de silence mais le dialogue étais de plus en plus présent entre nous. Cependant, quelques jours plus tard, ce n'est pas Lily que je trouva mais le médecin chef Roger. -Bonjour mon garçon. Comment vas-tu aujourd'hui ? -Bonjour docteur. Je vais bien merci. Mais que faites-vous ici ? -Je voulais te parler. Et c’était le meilleur endroit pour te trouver. Il vis mon regard stupéfait et poursuivi : -Ses derniers temps tu t'est lié d'amitié avec Lily n'est-ce-pas ? -Oui. -Je vois.....Alors tu dois être étonné qu'elle ne sois pas la aujourd'hui. -Et bien je mentirai si je disais non. Il s'est passé quelque chose ? -Non non rien de grave. Elle étais juste plus fatigué que d'habitude. Ce que je voulais te dire c'est merci de lui tenir compagnie. Je sentis le rouge me monter aux joues et je balbutia : -Hein ? Heu.....Sa me dérange pas du tout.........de rester avec elle. -Très bien. Prend bien soin d'elle d'accord ? Sans me laisser le temps de répondre, il tourna les talon et s'éloigna. Le lendemain, Lily étais de retour. Elle semblait cependant très affaibli. On pouvais voir de grosse cernes sous ses yeux. Sa peau avais aussi perdu de sa couleur. Une couverture cachais ses jambes comme d'habitude. Elle ne dit pas un mot se jour-là, semblant complètement perdu dans ses pensées. J'essaya d'engager la conversation mais je fus ignorer en beauté. Ce n'est que le surlendemain qu'elle me répondis : -Je suis désolé. Je me sens pas très bien en se moment. -Pas de problème. Mais tu semble triste. Il s'est passé quelque chose ? Elle hésita un long moment avant de me répondre : -C'est ma maladie qui fait des siennes. Je fus abasourdi par sa réponse. Elle n'avais jamais évoqué sa maladie, bien que je lui ai parlé de la mienne. Cependant, je voyais que cela la gênais. -Si sa te dérange d'en parler, ne dit rien. -Non sa va. Après tout tu m'a déjà parlé de ta maladie du cœur. Elle pris une inspiration puis poursuivi : -En faite, je n'arrive pas à dormir. Sa m'affaiblit beaucoup, mais sa va aller. Sa me le fais souvent. Pas de quoi d’inquiété. Elle souris puis se détourna et retourna dans ses pensées. Se fut la dernière fois que je la vis dans cette pièce. Les jours qui suivirent me semblais bien long sans la présence de Lily. J'essaya plusieurs fois d'aller à sa chambre, mais des infirmiers m'en empêchez.Pour quelles raisons, je l'ignorais. Mais je n'allais pas laisser tomber. Pas cette fois. Je me mis en quête du bureau de médecin chef que je trouva le soir du réveillon de Noël. -Que fais-tu la mon garçon ? -Qu'est ce qui se passe avec Lily ? Pourquoi les infirmiers m'empêche de la voir ? -Allons allons, calme toi un peu. -Je me calme si je veux ! Dites moi ce qu'il se passe ! Je commençais à être en colère envers le médecin, mais j'en avais assez. Il lâcha un grand soupir puis poursuivis : -Bon très bien. Je vais t'expliquer. La maladie de Lily à dégénéré. Malheureusement pour elle, les techniques actuelle ne peuvent pas faire grand chose. Son état s'est dégradé à une vitesse folle qui à dépassé toutes nos prévisions. Navré mais on ne peut plus rien faire. Je resta sans voix. A la fois furieux, troublé et triste par les révélations que je venais d'entendre. Sans demander mon reste et en ignorant la suite des mot du docteur, je me précipita en courant vers la chambre de Lily. Je ne pouvais pas croire qu'elle allais aussi mal. Je bouscula plusieurs infirmiers sur le passage mais je n'y prêta aucune attention. En arrivant devant la porte, je n'hésita pas une seconde. Je saisis la clenche en priant qu'elle ne soit pas fermé à clé, se qui n'étais pas le cas heureusement. En entrant dans la pièce, la vu de Lily allongé dans son lit avec le masque sur le visage me fit une boule au ventre.je m'approcha du lit, le souffle court. -Lily..... En entendant ma voix, elle ouvris les yeux avec difficulté et me regarda de son magnifique regard bleu. C'est à se moment que je compris cette sensation que je ressentais depuis quelques temps quand j'étais avec elle. J'étais tomber amoureux d'elle. Je ne voulais pas la perdre. Les larmes commencèrent à couler au moment ou je me mis à genoux à côté de son lit en lui prenant la main. -Lily.......je t'en supplie.........reste avec moi..........Je ne veux pas te perdre. Je t'aime. Je t'aime plus que tous. Sans toi je ne serais plus rien. Elle poussa un petit rire puis dit d'une voix faible : -Désolé. Le rire n'est pas très bien dans des moment comme sa. Si j'ai pu tenir aussi longtemps c'est un peu grâce à toi après tout. Tu m'a redonné le goût de vivre en m'adressant la parole se jour-là. Elle toussa et crachat du sang. Sa respiration devin de plus en plus chaotique mais elle balbutia : -Je.....je suis désolé.......J'aurais aimé......rester plus longtemps.......avec...toi....je.....je t'aime......... Sur ses mots, elle poussa un dernier soupir puis plus rien. Sa main glissa de la mienne et tomba sur le lit. -Lily! Lily!!!! Ouvre les yeux!!!! Je t'en supplie!!!! Lily!!!! Je ne pus m’empêcher de crier son nom encore. Je n'avais jamais ressenti une aussi grande tristesse. Même mes parent qui m’ont laissé tomber ici ne m'a rien fait. La perte d'un être cher est une douleur insupportable. Une violente douleur à la poitrine me frappa soudainement, une de celle qui vous annonce que c'est la fin. La douleur fut si forte qu'elle me fis perdre connaissance. Quand je rouvris les yeux, je reconnu le plafond de ma chambre. Je suis toujours vivant...Puis le souvenir douloureux de la perte de Lily refit surface et me fit pleurer. On toqua alors à ma porte. C'était le médecin chef. Il me parla mais je l'ignora. C'est alors que j’entendis une autre voix venant de derrière lui. Une voix clair, douce et triste à la fois. Une voix dont je pensais qu'il m'étais impossible de l'entende à nouveau. Mais alors qu'elle se faisais de plus en plus forte, je daigna ouvrir les yeux. Que ne fut pas ma surprise en voyant Lily debout près de mon lit. -Lily.....mais comment........... -Nous avons pu la ramener. Répondis le docteur. Et toi aussi tu reviens de loin. Nous avons essayer pendant plus de 30 minutes. On peux dire que vous êtes des miraculés. Et en plus de cette, on peut dire sa, résurrection, vous semblez être en de très bonne condition de guérison. Je n'en revenais pas. Sa ne pouvais pas être possible. Et pourtant c’était bel et bien la réalité. Ni une ni deux, je sauta dans les bras de Lily l'enlaça tout en pleurant. La savoir en vie me remplissais de joie. Je revu aussi mon jugement sur Noël. Les miracle existent. Et j'en ai la preuve devant les yeux.