Posté le 29 octobre
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Alors que des parlementaires souhaitent la suppression d'un deuxième jour férié, outre le lundi de Pentecôte transformé en jour de solidarité travaillé, Laurent Saint-Martin a estimé, ce mardi matin, qu'une telle idée « allait dans le bon sens ».

Supprimer un deuxième jour férié pour créer une nouvelle « journée de solidarité » travaillée ? Le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin , a semblé ouvert, ce mardi matin, à une discussion parlementaire sur le sujet, estimant qu'une telle idée « allait dans le bon sens ».

Alors que pour soulager les finances de la Sécurité sociale au plus mal, des parlementaires souhaitent la suppression d'un deuxième jour férié - suivant le précédent du lundi de Pentecôte en 2004 -, Laurent Saint-Martin a répondu sur TF1 : « Cela fait partie des débats qu'on aura au Parlement ». « Je pense que tout ce qui permet à notre pays de montrer qu'on peut travailler davantage pour participer à l'effort de redressement va dans le bon sens », a-t-il avancé. Il n'a cependant pas voulu désigner un jour particulier du calendrier : « Il faut laisser de la souplesse pour que ça marche ».

Sur LCI dimanche, le ministre de l'Economie et des Finances, Antoine Armand, avait lui aussi jugé « la proposition très intéressante, à regarder de près ».

Laisser les débats budgétaires aller à leur terme
Laurent Saint-Martin a par ailleurs qualifié de « mesure de bon sens, d'équité », l'alignement prévu des indemnisations de congés maladie des agents du public sur ceux du privé , qui met en colère les syndicats de la Fonction publique. « On ne comprend pas pourquoi il y a encore des différences entre le secteur public et le secteur privé », a-t-il estimé.

Il a confirmé l'intention du gouvernement de laisser les débats budgétaires aller à leur terme à l'Assemblée, tout en rappelant que, si le Parlement « dispose d'autant d'amendements qu'il le veut », le texte devra être transmis au Sénat au bout du délai constitutionnel de 40 jours.

Le ministre a laissé entendre que le gouvernement avait bien l'intention de réintroduire ultérieurement la hausse de la taxe sur l'électricité et le malus automobile supprimés lors des débats à l'Assemblée. Sur la baisse envisagée des aides à l'achat d'un véhicule électrique, qui devrait être introduite par amendement gouvernemental la semaine prochaine, Laurent Saint-Martin a justifié : « Si le rôle de l'Etat c'est de toujours dire « Je branche de la subvention et je ne sais pas la retirer quand le mécanisme a fait ses preuves » ce n'est pas de la bonne gestion. »

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