--- ADRIAN VANCE --- Identité réelle : Sebastiano "Seb" Moretti Nom de code : Specter Nationalité : Italienne Âge : 35 ans Profession officielle : Consultant en sécurité internationale Spécialités : Infiltration, manipulation psychologique, analyse comportementale, combat rapproché Langues parlées : Italien, anglais, français, espagnol, russe Signe distinctif : Il fait tourner une bague à son doigt lorsqu’il réfléchit intensément ; une cicatrice sur l’arcade sourcilière gauche. Dossier d’agent : Ancien expert en lutte contre le crime financier, Sebastiano Moretti a été recruté par les services de renseignement italiens après avoir traqué plusieurs réseaux de blanchiment d’argent liés au crime organisé. D’origine napolitaine, il a grandi dans l’ombre d’un père policier disparu dans des circonstances suspectes. Il n’a jamais cessé de chercher la vérité. Aujourd’hui, il est l’ombre dans laquelle se cachent les secrets, l’homme qui devient ce que la mission exige. Pour infiltrer un réseau criminel international, il a troqué son identité contre celle d’Adrian Vance, un architecte de renom. Une couverture parfaite, un rôle maîtrisé. Mais dans un monde où tout n’est qu’illusion, la question demeure : jusqu’où peut-on mentir avant de se perdre soi-même ? Identité sous couverture : Adrian Vance Adrian Vance est un homme qui a toujours su que l’ambition et la discipline seraient ses meilleurs alliés. Né dans une petite ville du Connecticut, il a grandi dans une famille modeste mais unie. Son père était mécanicien et sa mère institutrice, deux métiers respectés mais qui ne laissaient guère de place à des rêves d'ambition folle. Dès son plus jeune âge, Adrian a pris conscience des sacrifices de ses parents et de l’importance d’une réussite professionnelle pour sortir de la routine quotidienne. Son regard était toujours tourné vers l'avenir, prêt à tout pour s’imposer dans un monde où la réussite semblait un luxe réservé à quelques-uns. Adrian n’a pas eu un parcours académique particulièrement brillant. Il n’était pas l’étudiant parfait ni l'enfant modèle qui obtenait toutes les premières places. Il était plus discret, passant son temps à observer, à comprendre les autres, tout en cultivant une curiosité insatiable pour le monde qui l’entourait. À l’université, il s'inscrit dans un programme d'architecture, une discipline qui, au départ, n’était qu’un choix par défaut. Il ne rêvait pas particulièrement de devenir architecte, mais l'architecture, selon un professeur qui le prit sous son aile, était la porte d’entrée vers une vision différente de l’avenir, celle de créer quelque chose qui dure. Ses années à l'université furent marquées par des doutes, mais aussi par des rencontres déterminantes. Il fit la connaissance de plusieurs jeunes talents qui allaient jouer un rôle clé dans son avenir professionnel. Grâce à ces contacts, il réussit à décrocher son premier stage dans une petite agence d’architecture. Ce fut un tournant. Au début, il était le dernier à rester au bureau, étudiant chaque projet avec une attention minutieuse, apprenant sur le terrain et en observant les architectes plus expérimentés. Les premières années de sa carrière furent difficiles. Adrian n’avait ni le réseau ni la réputation nécessaires pour obtenir les grands projets, mais sa capacité à s’adapter et à se perfectionner dans son domaine l’aida à faire sa place petit à petit. À force de travail acharné, il réussit à faire reconnaître son talent et fonda son propre cabinet, Vance & Co., à l’âge de 32 ans. Le succès ne fut pas instantané, mais grâce à des projets résolument modernes, mettant l’accent sur l’utilisation de matériaux écologiques et de concepts innovants, Adrian gagna peu à peu la confiance des investisseurs et des clients de haut vol. Ses projets commencèrent à attirer l’attention de grandes entreprises internationales, et Vance & Co. devint un nom respecté dans le milieu de l’architecture de luxe. Mais Adrian n’était jamais totalement satisfait. Il voyait dans chaque projet une occasion de se réinventer, d’explorer de nouvelles façons de penser l’urbanisme et de repousser les limites de ce qu’il avait appris. Un aspect moins connu de la personnalité d'Adrian est son penchant pour la solitude. Bien qu'il ait un cercle d'amis et de collègues qu'il respecte, il préfère les moments de tranquillité, où il peut travailler en silence et se concentrer sur l’essentiel. Son métier, bien qu’il le passionne, est devenu une forme d’échappatoire, une manière de se cacher de ses propres insécurités et de ses questionnements intérieurs. Il n’a jamais eu beaucoup de relations sentimentales sérieuses ; ses ambitions professionnelles passaient souvent avant sa vie personnelle. Cependant, il se sentait parfois accablé par l'idée que la vie lui échappait, qu’il n'avait jamais vraiment pris le temps de vivre pour lui-même. En dehors de son travail, Adrian est un homme discret. Il aime les longues promenades dans la ville, admirant l’architecture des vieux bâtiments tout en songeant à de nouveaux projets. Il aime aussi la lecture, notamment les biographies de grands architectes ou de créateurs ayant marqué leur époque. Parfois, il se plonge dans des romans classiques, cherchant dans les mots une forme de réconfort qu’il peine à trouver ailleurs. Aujourd'hui, Adrian Vance est un homme respecté dans le milieu de l’architecture. Ses projets sont considérés comme des icônes de la modernité et de l’innovation. Cependant, il reste un homme complexe, marqué par son passé modeste, sa volonté d'accomplir des choses plus grandes que lui, et un besoin constant de perfectionner sa vision du monde. Dans son cœur, il cherche encore un sens à sa propre existence, même s’il le cache bien derrière son image de perfectionniste et d’homme d’affaires accompli.