Posté le 4 avril
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En ce début avril, il est possible d’acheter plus grand qu’en janvier dans une vingtaine de villes, recensées par SeLoger.

C’est à Bourges, dans le Cher, que le gain de surface est le plus élevé.

Bonne nouvelle si vous projetez d’acquérir un logement, il vous est possible d’acheter plus grand qu’au tout début de l’année. Le portail d’annonces immobilières SeLoger a calculé le nombre de mètres carrés supplémentaires qu’un ménage peut aujourd’hui s’offrir dans les 51 plus grandes villes de France, sur la base d’une mensualité de remboursement de 1 000 euros pour un prêt sur 20 ans et de l’évolution des prix au mètre carré des logements anciens ainsi que des taux de crédit immobilier entre le 1er janvier et le 1er avril 2025. Des taux qui ont été ramenés de 3,45% à 3,35% sur cette période, selon les données du courtier Empruntis utilisées par SeLoger, poursuivant la baisse entamée en décembre 2023 après avoir dépassé les 4%.

D’après les calculs de SeLoger, il est possible de s’offrir un appartement plus spacieux qu’en janvier dans 20 villes sur 51. C’est à Bourges que le gain de surface est le plus élevé, à six mètres carrés. Pour une mensualité de crédit de 1 000 euros, vous pouvez actuellement acheter un appartement de 100 mètres carrés dans la préfecture du Cher, contre 94 mètres carrés au 1er janvier. Un gain de pouvoir d’achat lié à la baisse de 0,10 point des taux de crédit au cours des trois derniers mois, et à la chute de 5,5% du prix de vente moyen à Bourges, sur la même période, à 1 748 euros le mètre carré. Il faut dire que cette ville avait été l’une des premières à voir son marché immobilier se redresser, dès le printemps 2024, ce qui avait provoqué une remontée des prix l’an dernier.

Un pouvoir d'achat en hausse dans une majorité de villes

Perte de pouvoir d’achat dans des villes proches de Paris

Dans sept autres villes, il est possible d’acheter trois mètres carrés de plus que début janvier. C’est notamment le cas à Metz et Colmar, dans le Grand Est. Un ménage en mesure de rembourser 1 000 euros de crédit par mois peut aujourd’hui acquérir un appartement de 76 mètres carrés dans la première et un bien de 71 mètres carrés dans la seconde. Ce, grâce à la baisse des taux, couplée à un recul des prix de près de 4% à Metz et de plus de 3% à Colmar.

A l’inverse, ce même ménage voit sa capacité d’achat diminuer dans 15 villes. En particulier au Mans, où il ne peut plus acheter «que» 99 mètres carrés aujourd’hui, contre 103 mètres carrés au 1er janvier. La baisse de 0,10 point des taux de crédit dans l’intervalle n’a pas compensé la remontée des prix, de plus de 4% en seulement trois mois, dans cette ville propice au télétravail car placée à environ une heure de Paris grâce au TGV. C’est d’ailleurs dans d’autres villes proches de la capitale que le pouvoir d’achat immobilier a le plus diminué au premier trimestre, avec des pertes de surface de deux mètres carrés pour Reims, Tours et Orléans.

Stagnation du pouvoir d’achat dans la capitale et dans le Sud

A Paris, justement, ni gain ni perte de surface : avec une mensualité de crédit de 1 000 euros, vous ne pouvez toujours acheter que 19 mètres carrés. La faute à un prix de vente qui ne baisse plus, à 9 418 euros le mètre carré. Idem, à Marseille, Cannes, Nice, Antibes, Béziers ou encore Montpellier, où la stabilisation des prix de l’immobilier aboutit à une stagnation du pouvoir d’achat. Une situation susceptible de ne pas s’améliorer dans les prochains mois, si les remontées de taux de crédit observées début avril dans certaines banques se généralisent.

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